Que de bons moments passés, nous sommes dans les années 60, à cette époque, ou l'insouciance était journalière, à l’école primaire, cela se passait bien.

C’est en affrontant l’autre école, que je me suis peu à peu rendu compte que la vie n’était pas si facile que cela, il fallait étudier des choses que je ne connaissais pas et les sous de mes Parents, n’étaient pas toujours au rendez vous.

Dans ma première école professionnelle la Boucherie Charcuterie ou il fallait quand même un peu de matériel  que mes Parents ne pouvaient pas toujours acheter, souvent, j’étais la risée de mes camarades, mais je faisais avec  ce que j’avais et quand même, je suis arrivé à connaître suffisamment dans ce domaine pour aller plus loin dans la progression que j’espérais qui était pour moi la cuisine.

Dans un grand magasin de la ville au restaurant du troisième étage, une place était à prendre pour une année, le remplacement du bouché qui était parti pour faire son service militaire.

Lorsque mon travail était terminé pour que les cuisiniers puissent mettre en cuissons les différentes viandes que j’avais découpé et désossé, j’étais fortement attiré par leurs gestes rapides et précis qui m’impressionnais et le chef de cuisine, voyant mon intérêt flagrant pour cette profession, me dit un jour, lorsque le boucher reviendra, tu aura une place d’apprenti en cuisine mais tu devra suivre des cours en soirée pour pouvoir travailler dans cette cuisine.

Ok, merci Chef, j’étais content car ce métier me plaisait beaucoup, comme j’avais un salaire, je pouvais acheter moi-même le matériel que l’école du soir me demandait d’avoir pour les cours.

C’était quand même difficile de combiner les deux, le travail de la journée et les cours qui commençaient vers 18.30 Heure et ce terminait à 21 heure

Je terminais mon travail vers 17 Heure, ce qui me laissais quand assez de temps, et c’est ainsi que j’appris la cuisine

Maintenant, ce temps est dèjà bien passé et je ressent de la nostalgie de cette époque.